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Lorsque j’ai fait une offre très en-dessous du prix d’achat d’un appartement et que celle-ci est acceptée par le vendeur, je me sens illico submergée par le doute !

Les sentiments ressentis sont doubles et divergents : d’un côté, il y a l’excitation d’une nouvelle aventure qui s’annonce et de l’autre la peur d’avoir fait une connerie… Je ne peux effectivement m’empêcher de douter. Mon cerveau entre en ébullition, mille et une pensées le traversent, je me retrouve à lister tous les points négatifs du bien (que je connaissais déjà avant de faire l’offre !) et à amplifier leurs conséquences supposées. Ensuite viennent s’ajouter les ruminations mentales et l’angoisse m’assaille.

Mais comme je suis une personne de parole, le jour J je signe le compromis avec le sourire et j’affiche même une certaine sérénité.

Les frais de rétractations dans le cas d’un compromis de vente

Une fois rentrée à la maison, je ne peux m’empêcher de consulter Internet pour vérifier qu’il est toujours possible de se rétracter. Ouf ! les règles n’ont pas changé … le délai de rétractation après la signature d’un compromis de vente est toujours en place pour les particuliers et en plus l’acquéreur qui renonce à l’achat peut en informer le vendeur sans avoir à se justifier !

Si on souhaite se rétracter, il est tout de fois nécessaire d’adresser le courrier en recommandé et dans les délais impartis. Ce délai est de 10 jours mais attention il peut y avoir des subtilités dans la façon de compter les jours. (https://bit.ly/3tYBo2E)

En revanche, le vendeur n’a pas de droit de rétractation. Bien sûr, il est toujours possible de s’arranger à l’amiable.

Il me reste donc 10 jours pour me décider… c’est étonnant le mental… une fois que je sais qu’il est possible de renoncer à l’achat, j’ai plus que jamais envie de passer à l’acte !

L’acte authentique est supposé arriver 3 mois en moyenne après la signature du compromis mais ça c’est une autre histoire…

Sources :