Il y a quelques jours, un client m’a lancé : « Vous pouvez me faire une synthèse rapide de ce que c’est que le SEO ? et comment mon site peut être en première position sur tous les mots clés de mon business très vite ? ».
Vous voyez le genre : la petite phrase balancée entre deux mails, comme s’il suffisait d’un tableau Excel et de deux-trois tips pour dompter Google. Et c’est justement parce que notre métier est tout sauf de la magie que j’ai eu envie d’écrire cet article.
Le SEO, c’est un écosystème complexe, qui demande méthode, cohérence et pas mal de rigueur. Alors voilà, j’ai eu envie de reposer les fondamentaux qui restent fondamentaux même à l’heure de « l’IA à toutes les sauces ».
Sortez vos crayons et vos cahiers… nan, je plaisante !
On dit que le SEO (Search Engine Optimization) ou référencement naturel, repose sur trois grands piliers : technique, sémantique, popularité.
Mais pour que cela soit plus simple pour mon client, je livre ici une découpe différente des actions à entreprendre et qui correspond en fait à la stratégie SEO que je déploie quand je suis missionnée sur un site web.
1. Audit technique
Accessibilité : il s’agit d’assurer l’indexation optimale du site via un fichier Robots.txt bien configuré, une indexation correcte et un sitemap clair.
Performance : la vitesse de chargement, l’optimisation pour les Core Web Vitals et une compatibilité mobile irréprochable sont essentielles.
Architecture : un bon maillage interne, ainsi qu’une hiérarchie claire et peu profonde facilitent la navigation pour les utilisateurs comme pour les moteurs de recherche.
Gestion des duplications et redirections : limiter le contenu dupliqué et gérer efficacement les redirections évite les pénalités.
2. Optimisations on-page
Structure des pages : les pages doivent être structurées avec soin grâce à des balises H1 à H6 bien hiérarchisées, un title pertinent, une meta description attractive, et une intégration stratégique de mots-clés et champs lexicaux associés.
Le balisage sémantique Schema.org ajoute de la clarté pour les moteurs.
Maillage interne : créer des liens internes pertinents pour renforcer la compréhension contextuelle des pages.
UX (Expérience utilisateur) : faciliter la lisibilité, rendre la navigation intuitive et améliorer l’expérience utilisateur.
Optimisation des images : les images doivent être compressées pour réduire leur poids, et enrichies d’attributs alt pertinents pour améliorer l’accessibilité et le référencement.
3. Optimisations off-site
Backlinks existants : évaluer la qualité et la pertinence des liens déjà obtenus pour consolider l’autorité du site.
Acquisition de backlinks : développer une stratégie proactive d’acquisition de nouveaux backlinks pertinents et qualitatifs.
Facteurs EEAT (Expérience, Expertise, Autorité, Fiabilité) : valoriser ces éléments à travers un contenu expert, fiable et transparent afin d’améliorer la confiance que les moteurs de recherche accordent au site.
En suivant ces bonnes pratiques génériques, chaque site web peut significativement améliorer son référencement naturel et renforcer sa présence en ligne.
Mais ce que je viens de présenter ici, c’est une version ultra-synthétique de notre travail en tant que SEO. Chaque point mériterait son propre article détaillé. Le SEO, c’est du sur-mesure, pas une checklist universelle. Si vous voulez creuser un aspect en particulier, je suis toujours partante pour en discuter !
Et si vous voulez découvrir ar vous-même les bases du SEO, vous pouvez commencer par visiter le Google Search central : developers.google.com/search/docs/fundamentals/seo-starter-guide
