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Dans un précédent article, je vous ai présenté la technique des OKR (Objectives and Key Results) qui me permettent de structurer une année autour d’objectifs clairs, mesurables et porteurs de sens. Mais une fois ces OKR définis… que se passe-t-il concrètement ?
C’est exactement là qu’intervient l’implémentation d’intention, un concept psychologique puissant qui peut transformer vos intentions en habitudes automatiques.

De la vision à l’exécution : le chaînon manquant

L’implémentation d’intention c’est comme un pont entre l’intention stratégique (les OKR) et les actions concrètes qui vont permettre d’y parvenir.
Il ne s’agit pas de motivation ou de discipline, mais d’un mécanisme simple : décider à l’avance quand, où et comment une action liée à un objectif sera effectuée.

Qu’est-ce que l’implémentation d’intention ?

Le terme vient des travaux du psychologue Peter Gollwitzer. L’idée est simple, mais puissante : les personnes qui formulent une intention d’action concrète et contextualisée ont bien plus de chances de passer à l’acte.

Par exemple :
dire et écrire : “Je publierai un nouvel article SEO le mardi matin, toutes les deux semaines, après mon premier thé.” plutôt que “Je dois écrire plus souvent.”

 

Comment appliquer l’implémentation d’intention à ses OKR ?

Une fois que mes OKR sont définis, je découpe le processus en 3 étapes :

  1. j’associe chaque KR (Résultat Clé) à une action récurrente ou ponctuelle
    Par exemple :
    Résultat Clé : => publier 25 articles sur le blog dans l’année
    → Action : bloquer un créneau d’écriture de 2h le mardi matin 2 fois par mois
  2. j’inscris ces intentions dans mon système d’organisation
    pour ma part, c’est Google calendar et mes to-do hebdos
  3.  chaque mois, j’ajuste et je mesure : je vérifie Google Analytics chaque 1er lundi du mois à 14h

 

Pourquoi ça fonctionne ?
Parce que cela libère de la charge mentale. Une intention bien implémentée permet de réduire la friction au moment d’agir. On ne se demande plus “qu’est-ce que je dois faire maintenant ?” : on agit, car le moment et la forme de l’action ont déjà été décidés.

C’est donc un excellent moyen de lutter contre la procrastination, surtout lorsqu’on travaille seule ou avec beaucoup d’autonomie.